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omar benlaala

Journée d’étude : La jeunesse et les religions d'aujourd'hui

29 avril 2015
Grand Amphithéâtre de Lyon 2
18, Quai Claude Bernard - Lyon

Depuis quelques semaines la société semble découvrir un phénomène nouveau : la jeunesse entretient des rapports complexes et divers avec les religions. Pour analyser la question de la jeunesse et des religions, l'ISERL (Institut Supérieur d'Etudes des Religions et de la Laïcité), l’UTA, les éditions Raconter la vie, le Seuil… proposent un échange avec un auteur et un livre. Omar Benlaala, écrivain remarqué sur le net, auteur de La Barbe (Seuil, « Raconter la vie », janvier 2015, http://raconterlavie.fr/collection/la-barbe/).

PODCAST :

Le débat « Jeunesse et religions aujourd’hui » est disponible en vidéo ! Animé par Jean-Pierre Chantin, Docteur en histoire religieuse contemporaine, et Cherif Ferjani, professeur de sciences politiques, spécialiste du politique et religieux dans le champ islamique, membre du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO). Vidéo disponible sur le site de l'ISERL, le site de l'université Lyon 2 et Youtube.

 

 

 

je trop croire 26032015

Journée d’étude

Jeudi 26 mars 2015

Salle de la rotonde,
18 rue Chevreul, 69 007 Lyon

 
Trop croire, les limites de la croyance en débat - Interviews des participants de la journée d'étude du 26 mars 2015

Réalisé en marge de la journée d'étude organisée à Lyon en mars 2015, le film "Trop croire" propose une série d'interviews des chercheurs invités à cette occasion et offre une première façon d'approcher ces questions complexes.

Avec les participations de Boris Klein (ISERL, Labex COMOD), Lionel Obadia (ISERL, Lyon 2), Anton Serdeczny (EPHE), Nicolas Balzamo (U. Neuchatel), Nicolas Guyard (Lyon 2, Labex COMOD, LARHRA), Aurélie Chabrier (INALCO).

Réalisation : De Fil en Film.

Voir la vidéo intégrale

 

Trop croire
Les limites de la croyance en débat

Programme

Affiche conf-23Mars2012

Penser le compromis en contextes islamiques. La construction politique de la « différence » (Ihktilâf).
Mohamed Nachi

 Il s’agira, entre autres, de discuter et de rendre explicites les conditions qui doivent être réunies pour que les sociétés islamiques se modernisent tout en restant fidèles à leurs héritages (turâth) et traditions, à leurs cultures et valeurs morales, c’est-à-dire en somme à construire des compromis viables entre leurs traditions et les exigences de la modernité avancée.

Élaborer des compromis peut être aussi une manière de congédier certains vieux démons qui guettent toute société : intransigeance des visions littéraliste et absolutiste des textes sacrés, refus de l’altérité, rejet de la différence et du pluralisme, etc. Dans cette perspective, penser le compromis relève d’un véritable défi, car c’est, sans doute, autour du renoncement à tout Absolu religieux et du respect d’un pluralisme actif favorisant le développement des processus de démocratisation que se sont cristallisés avec le plus de vigueur bon nombre de tensions dont l’apaisement passe justement par l’invention des figures de compromis ; ce que l’on propose d’appeler construction politique de la différence (Ikhtilâf).

C’est  en définitive le compromis comme renonciation à la « solution parfaite » et comme  rempart contre les formes d’extrémismes et la violence qu’il faut en faire un élément constitutif du vivre-ensemble. Un tel compromis devrait être perçu comme une  promesse plutôt que comme  une  compromission.

Les  soulèvements  des  peuples  arabes  et  les  processus  de démocratisation en cours confèrent à cette exigence de penser le compromis comme une grande actualité.

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Télécharger ce fichier (Flyer_Conf23Mars-1.pdf)Flyer conférence 23 mars 2012795 Ko29-10-2012

IMG 0005Le 1er décembre prochain se tiendra à l'université de Lyon, une journée d'étude sur ce thème du patrimoine religieux en question, désacralisation, requalification, réappropriation. Organisée par Claude Faltrauer, Philippe Martin et Lionel Obadia pour le compte de l'ISERL (Institut supérieur de Recherche et d'Etude sur la Laïcité), cette journée a pour but de faire un état des lieux du rapport au patrimoine religieux aujourd'hui face la baisse de la pratique religieuse. Occasion également d'un point juridique, laïc et religieux, sur le patrimoine cultuel, ce colloque a aussi pour but de questionner sur les relations qu'entretiennent le monde du patrimoine religieux avec la culture dans un sens plus large et le tourisme. Cette approche transdisciplinaire permet également un état des lieux de la question de la réappropriation ou du devenir de ce patrimoine cultuel.
Cette journée d'étude est ouverte à tous gratuitement. Les interventions se dérouleront dans la salle de prestige Boris STARK située 15 quai Claude Bernard à Lyon.

Les interventions en Podcast :

coll-genev0Selon les dernières données du Pew Institut, 82% des personnes dans le monde sont affiliées à une religion. Comme le souligne la Déclaration sur l'élimination de toutes formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction des Nations Unies « la religion ou la conviction constitue pour celui qui la professe un des éléments fondamentaux de sa conception de la vie » et donc élément central de son identité.

Dans son article 5 la même Déclaration affirme que « les parents ou, le cas échéant, les tuteurs légaux de l'enfant ont le droit d'organiser la vie au sein de la famille conformément à leur religion ou leur conviction et en tenant compte de l’éducation morale conformément à laquelle ils estiment que l'enfant doit être élevé ». (alinéa 1), mais aussi que « les pratiques d'une religion ou d'une conviction dans lesquelles un enfant est élevé ne doivent porter préjudice ni à sa santé physique ou mentale ni à son développement complet » (alinéa 3).

Le sujet et très actuel comme le montrent les sentences de la Cour européenne des droits de l’homme sur le sujet, par exemple: Folgerø et autres c. Norvège, Appel-Irrgang et autres c. Allemagne, Lautsi et autres c. Italie, Zengin c. Turquie, ou le rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté religieuse sur la question de la liberté de religion ou de conviction dans le contexte de l’enseignement scolaire (2010).

Ce colloque se propose les relations entre l’enfant et la religion sous quatre angles : historique, juridique, la transmission et l’enseignement.

Retrouvez ci-dessous en pièces jointes les résumés et le programme complet du colloque

AFFICHE

Colloque international

ORGANISÉ PAR LE CENTRE D’ÉTUDE DES RELIGIONS | UFR CRAC / UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS (http://www.cer-ugb.net)
L’INSTITUT SUPÉRIEUR D’ÉTUDE DES RELIGIONS ET DE LA LAÏCITE | UNIVERSITÉS LYON 2 ET LYON 3 (http://www.iserl.fr)
ET L’ÉCOLE DOCTORALE ET.HO.S | UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (http://www.ucad.sn)

Le monde francophone compterait 258 millions de musulmans, univers disparate reflétant, dans bien des aspects, la diversité du « fait islamique », celle des préoccupations existentielles, politiques et sociales, et le dynamisme des communautés. Ce colloque interroge les religiosités de ces croyants et le regard porté par les sociétés dans lesquelles ils vivent.