Cet ouvrage est l’adaptation d’une thèse soutenue en 2012. L’auteur, avec une grande précision et grâce à de multiples archives toujours bien mises en valeur, se penche sur l’histoire genevoise de l’Église catholique chrétienne, une des trois Églises nationales suisses, donc reconnue par l’État. Elle se pose en alternative à Rome avec lequel elle est en rupture sur bien des points : le statut du célébrant (pas d’obligation de célibat), le rejet de certains dogmes (Immaculée Conception de Marie et Ascension corporelle de la Vierge), l’organisation ecclésiale (elle privilégie une vision synodale), la place du pape (rejet de son infaillibilité), la célébration (réalisée en langue vulgaire)... Même si elle se rattache au mouvement vieux catholique hollandais, allemand et suisse, sa naissanc...[
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